Le Général se rendait aujourd’hui dans la bibliothèque commune de la Cité…Il entra à l’intérieur lorsqu’il se fit interpeller par la concierge…
« Monsieur, j’ai quelque chose pour vous, veuillez me suivre s’il vous plaît ! »
Doberman suivit la concierge jusqu’à un petit recoin de la Grande Bibliothèque dans lequel se trouvait une petite pièce dont seul la concierge avait la clef. Ils entrèrent tous deux puis quelques mot sortir de la mâchoire usée de la concierge…
« Monsieur…Votre père m’avait donné ceci afin de vous le remettre lorsque vous seriez assez puissant pour entreprendre votre voyage. »
La vieille tendis un vieux livre au Général, il était inscrit sur la couverture une écriture manuscrite recouverte de poussière et à moitié effacé par le temps, en effet ce livre était âgé de plus d’un siècle…Il lut les quelques première lignes de ce récit qui lui paraissait déjà comme un enchantement créé par ses ancêtres…
« Monsieur, je penses que vous feriez mieux de vous rendre dans vos appartements pour lire ce vieux livre… »
Doberman fit un signe de la tête pour montrer qu’il l’écoutait puis s’en alla vers ses appartements tout en restant plongé dans l’univers de ce livre. Arrivé à l’entrée du Palais, il ferma le livre un grand coup puis un nuage de poussière vint se mélanger à l’air pur de la région. Il entreprit ensuite une discussion avec son conseiller…
« Je vais sûrement avoir besoin de beaucoup de temps pour lire attentivement ce livre que mon père m’a laissé pour héritage lors de sa mort, c’est pour cette raison que je vous demande de maintenir toute personne à l’égard de mes appartements… »
Ils discutèrent pendant quelques minutes avant que Doberman ne se rendit dans sa grande chambre. Il posa le livre sur son bureau, s’assied sur sa chaise en bois de chêne puis commença la lecture de ce livre…Il lut se livre pendant de longues et interminables heures, c’était pour lui une preuve que quelque chose de bien plus précieux que toutes les richesses du monde existait sur cette Terre…Il dut quelques fois passé même une heure sur une seule page afin de retrouver les mots qui s’étaient parfois effacés avec le temps…
Le Général ne dormit pas de la nuit, il n’en sentait point le besoin, ce livre était pour lui comme une source de vie à laquelle il s’accrochait tant. On pouvait apercevoir un large sourire sur le visage du Général…